"Nous avons décidé d'élargir le projet H2Med qui, grâce à des financements européens, lie le Portugal, l'Espagne et la France (...), à l'Allemagne qui sera partenaire de cette stratégie d'infrastructures en matière d'hydrogène", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz à l'occasion du 60ème anniversaire du traité de réconciliation entre Paris et Berlin.

A Madrid, le ministère espagnol de l'énergie a confirmé l'accord conclu dimanche "pour l'adhésion de l'Allemagne à H2Med", qui fait suite "aux discussions entre les gouvernements espagnol, allemand, français et portugais, favorisées par leur vision profondément européenne".

L'accord "renforce la dimension paneuropéenne de H2Med" et permet à l'Espagne de "devenir une plaque tournante de l'énergie verte de la péninsule ibérique vers l'Europe centrale et du Nord", a ajouté le ministère dans un communiqué.

Le gazoduc situé sous la mer Méditerranée transportera de l'hydrogène vert, fabriqué à partir de l'eau par électrolyse, selon un procédé utilisant des énergies renouvelables.

Le gouvernement espagnol estime que H2Med pourra acheminer chaque année quelque deux millions de tonnes d'hydrogène vers la France, soit 10% des besoins estimés en hydrogène de l'Union européenne. Le projet devrait coûter 2,5 milliards d'euros.