Une décision qui fâche. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a annoncé, mercredi 24 juillet, qu’elle ne donnerait pas de nouvelle autorisation de diffusion à C8 à la rentrée prochaine. Un choix très fort, qui pourrait bien avoir agacé de nombreux observateurs. Comme l’a révélé RMC, mercredi 7 août, les dirigeants de l’autorité publique indépendante et leur famille ont été insultés et menacés de mort dans une lettre anonyme signée "les Gilets noirs". "On va tous vous tuer", ont écrit les auteurs en préambule de leur courrier envoyé au siège social de l’Arcom, mercredi. "Pas de régime stalinien en France", peut-on également lire dans ce document.

Face à ces insultes, les dirigeants de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique ont décidé de saisir la justice. "Nous avons porté plainte comme nous le faisons systématiquement quand nous recevons des lettres de menace de ce type", a confirmé l’Arcom lors d’un échange avec RMC. Selon nos confrères, le tribunal de Paris a confirmé qu’une enquête pour "menaces de mort" a été ouverte. Les investigations ont d’ailleurs été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne.

C8 écartée par l’Arcom

Si la décision de ne pas renouveler la fréquence TNT de C8 n’a pas été mentionnée par les auteurs de la lettre, cela pourrait être à l’origine de ces menaces de mort. Pour rappel, la chaîne de télévision a été écartée, notamment à cause des multiples dérapages qui ont été constatés sur le plateau de Touche pas à mon poste au cours des derniers mois. La promesse des dirigeants de C8 de retransmettre le talk-show avec un différé de 40 minutes à la rentrée n’a pas suffi à convaincre les membres de l’Arcom.