Le plastique est une cause majeure de décès pour les éléphants au Sri Lanka, des autopsies ayant montré qu'ils en ont des kilos dans l'estomac après avoir fouillé dans les décharges.

Le département de conservation de la faune a indiqué que le nombre de décharges avait été réduit de 54 à 15 depuis 2017, mais que le problème persistait sur neuf sites.

"Nous avons commencé le travail sur deux décharges dans le district d'Amapara, et nous espérons l'achever au début de l'année prochaine", a indiqué le département.

Les tranchées obliques seront de près de deux mètres de profondeur, pour protéger les éléphants.

Le Sri Lanka ne compte plus que quelque 7.000 éléphants, selon le dernier recensement, contre 12.000 au début du siècle dernier.

La plupart sont abattus ou empoisonnés par des fermiers qui tentent de les éloigner de leurs terres, mais un grand nombre meurt également après avoir ingéré des déchets en plastique.

Le Sri Lanka avait déjà annoncé en août qu'une législation était en préparation pour interdire l'importation de la plupart des produits en plastique qui finissent dans les décharges. A partir de janvier, les produits en plastique à usage unique seront interdits.

Le Sri Lanka bannit déjà depuis 2017 la fabrication ou l'importation de plastique non biodégradable destiné à emballer les aliments ou pour des sacs plastiques.

Le président Gotabaya Rajapaksa a donné aux responsables de la protection de la faune jusqu'à mi-2022 pour mettre à exécution un plan susceptible de mettre fin aux conflits entre les humains et les éléphants, qui ont fait plus de 200 morts et coûté la vie à plus de 600 éléphants au cours des deux dernières années.