"La priorité c'est d'être rassemblés, la désunion nationale serait la pire des choses", face à l'épidémie du coronavirus, estime le président LR du Sénat Gérard Larcher, dans un entretien au Parisien publié dimanche. "Face à cette crise sanitaire, je suis aux côtés du président de la République et du Premier ministre. L'heure n'est pas à la polémique.
Elle est à l'action", ajoute-t-il.
"J'entends les interrogations, j'observe les dysfonctionnements. Mais j'insiste, l'urgence c'est la gestion des malades. Il faudra faire face dans quelques jours au pic épidémique. Viendra le temps des réponses aux questions qui sont légitimement posées aujourd'hui", estime Gérard Larcher.
De son côté, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a affirmé sur France Inter/France Télévisions/Le Monde que "personne" ne devait se poser "en donneur de leçons" parce que "gérer une crise comme celle-ci c'est très compliqué, c'est très difficile". Il a souhaité ne "pas (...) affaiblir le gouvernement", être "solidaire et en même temps utile". Il ne faut "pas chercher les polémiques inutiles, mais aussi alerter à chaque fois que c'est utile"
Sur le premier tour des municipales, Olivier Faure a estimé que les partis politiques, reçus à Matignon le 12 mars, avaient été "tous aveuglés". Le ministre de la Santé Olivier Véran "nous avait expliqué que nous ne manquions ni de masques, ni de tests, ni de lits (...). Donc évidemment nous avons tous considéré qu'il n'y avait pas de raison particulière de ne pas tenir le premier tour". "Et je regrette évidemment de ne pas avoir cherché à ce moment-là à poser les bonnes questions", a-t-il dit.