Éric Ciotti contre-attaque. Le président des Républicains a été évincé, mercredi 12 juin, du parti à l’issue d’un bureau politique. Invité sur France 2, au lendemain de ce coup de tonnerre, le responsable politique a prévenu qu’il comptait se rendre au siège des LR dans la matinée. “Je serai dans mon bureau”, a précisé Éric Ciotti. “Il n’y avait pas de bureau politique”, a-t-il martelé, assurant que ce rendez-vous n’avait “aucune valeur juridique”.
“S’il y a des obstacles à la présidence légitime dont je dispose, il y aura des actions judiciaires, y compris des actions pénales pour ceux qui utiliseraient des moyens qu’ils n’ont pas le droit d’utiliser”, a soutenu Éric Ciotti au micro de la deuxième chaîne. “Toutes les voies de droit seront ouvertes pour que j’exerce mes responsabilités.”
Il ne reconnaît pas la commission d’investiture
Les membres de LR s’opposent au rapprochement du parti avec le RN pour les élections législatives. L’ancien député y est favorable. “Ce que je souhaite, c’est qu’il y ait cette alliance d’un bloc national entre Les Républicains, le Rassemblement national et tous ceux qui sont animés par la soif de mettre un terme à cette impuissance, à cet immobilisme”, a rappelé Éric Ciotti.
Au lendemain de son exclusion des Républicains, Éric Ciotti assure ne pas reconnaître la commission d’investiture, qui a désigné 59 candidats issus du parti pour les élections législatives anticipées. “La commission d’investiture n’a aucune réalité non plus”, a-t-il précisé sur France 2. Lors de cet entretien, il a aussi épinglé les membres du parti qui ont décidé de son exclusion. “On a vu le retour de tous ceux qui font perdre la droite depuis des décennies”, a estimé Éric Ciotti.