"Saisir un évènement, qui est un évènement important pour le pays, la nation, pour les Français eux-mêmes et les plus modestes en particulier (...) pour en faire un sujet d'affrontement pour des avantages corporatistes, moi je trouve que ça ne correspond pas à l'idée que nous devrions avoir des principes civiques, de citoyenneté", a déclaré M. Bayrou lors de l'émission "Questions politiques" France Inter/Franceinfo/Le Monde.

"Les Français commencent à être habitués. En tout cas ça nuit à l'idée qu'on peut se faire des droits et notamment du droit de grève, lorsqu'il est ainsi, à mon sens, détourné de son principe", a insisté le maire de Pau.

"Ca s'assimile à un moment de chantage", a ajouté François Bayrou.

"L'idée que, parce que j'ai la clé de la vie commune, de la vie partagée des Français, je peux imposer ma volonté à mon seul bénéfice, je trouve qu'il y a là quelque chose qui ne ressemble pas à ce que nous voulons construire ensemble", a conclu le maire de Pau, Haut Commissaire au Plan.

Il était interrogé sur la "facture sociale" des Jeux, alors que les cheminots ont notamment obtenu une prime journalière pour ceux qui travailleront pendant les JO-2024, au lendemain d'une grève très suivie en Ile-de-France.

Des appels à la grève ont également été émis chez les policiers municipaux, ou encore chez les éboueurs parisiens.