L'édile Vert, potentiel candidat à la primaire écologiste de septembre pour 2022, a organisé, à travers son collectif "Une certaine idée de demain", cette soirée comme un étape de sa méthode de rassemblement d'un "arc humaniste" mêlant forces politiques, associatives et citoyennes.

Il faut dans l'année qui s'ouvre avant la présidentielle "faire vivre les débats et la connaissance mutuelle, regarder les points de jonction et créer du souffle, c'est comme le vélo: pédaler pour ne pas tomber dans l'abîme du libéralisme ultra autoritaire et de l'extrême droite", a expliqué Eric Piolle.

En première partie de soirée, la présidente d'ATD-Quart monde Marie-Aleth Grard, le directeur général de Greenpeace France Jean-François Julliard, la présidente du Secours catholique Véronique Fayet ou encore des promoteurs de l'union de la gauche politique comme l'écologiste Alain Coulombel ont participé à plusieurs tables rondes virtuelles.

Puis les syndicalistes Laurent Berger et Philippe Martinez et Cécile Duflot ont débattu avec Eric Piolle.

"La façon dont fonctionne la prise de décision est déterminante", a déclaré le patron de la CFDT en plaidant pour "des organisations qui fassent des pas les unes vers les autres pour atteindre des compromis" à l'abord de la présidentielle.

"Il faut casser le +Votez pour moi je m'occupe de tout+", a estimé Phillipe Martinez, qui a dernièrement rencontré en privé son homologue de la CFDT. "Il faut du rapport de force, avant, pendant et après l'élection, ce qui a fait défaut quand l'espoir a été le plus fort" par le passé.

Selon Cécile Duflot, "on sent tous la menace de l'élection d'une présidente d'extrême droite". Mais "la pandémie a ouvert des trappes dans le cerveau, on s'est rendus compte qu'on pouvait tous être victimes d'une même catastrophe, qu'on est des terriens, on a fait exploser la règle des 3% de déficit, cloué les avions au sol, les choses ont craqué, certes par contrainte; il faut maintenant le faire de manière concertée".