21 octobre 2015
Deux célèbres mangas, "Dragon Ball Z" et "Les Chevaliers du Zodiaque", font leur retour en jeu vidéo, tandis que l'original "Dropsy" invite à se glisser dans la peau d'un clown mal-aimé.
Dragon Ball Z Extreme Butôden
"Dragon Ball" et le jeu vidéo, c'est une longue histoire débutée il y a près de 30 ans et qui a concerné depuis un grand nombre de consoles.
Ce nouvel opus prend la forme d'un jeu de combat en 2D, dans lequel s'affrontent 25 têtes d'affiches du manga d'Akira Toriyama, comme Goku, Vegeta ou Krilin. D'autres personnages sont aussi présents mais ne peuvent pas être dirigés et interviennent seulement ponctuellement pour aider un combattant.
Qu'il s'agisse de revivre - de façon très succincte - l'histoire du manga ou de découvrir un pan de scénario inédit, le contenu est riche et assure de nombreuses heures de durée de vie.
Très joli pour un jeu sur console portable, ce titre se révèle dynamique lors des combats mais les phases de dialogues, trop longues et traduites approximativement, auraient gagné à être plus soignées.
"Dragon Ball Z Extreme Butôden" est aussi simple à prendre en main, même si de l'entraînement est nécessaire pour parvenir à réussir les combinaisons de coups les plus puissantes. Dommage, en revanche, que les mêmes combinaisons soient utilisées, quel que soit le personnage choisi.
("Dragon Ball Z Extreme Butôden" - Développé par Arc System Works - Disponible sur Nintendo 3DS)
Saint Seiya Soldiers' Soul
Connu sous le nom des "Chevaliers du Zodiaque" en France, le manga "Saint Seiya" y a eu son heure de gloire dans les années 1980/1990 grâce au club Dorothée.
Près de 30 ans après, le souvenir de l'oeuvre de Masami Kurumada, qui emprunte beaucoup à la mythologie grecque, reste vivace chez les fans nostalgiques, auxquels s'adresse ce nouveau titre.
Ils retrouveront ainsi les différents chapitres du manga, allant de la lutte contre les chevaliers d'or au combat contre Hadès en passant par la guerre contre l'armée d'Odin.
Le système de combat est sommaire: il faut alterner les attaques et les parades, tout en utilisant à bon escient les pouvoirs spéciaux des personnages pour vaincre les ennemis. La prise en main souffre néanmoins d'une caméra qui a parfois du mal à se positionner au bon endroit et de l'animation rigide des personnages.
Visuellement, le jeu propose un rendu proche de celui d'un dessin animé mais ses graphismes restent loin de ce que peuvent proposer d'autres titres du moment.
("Saint Seiya Soldiers' Soul" - Développé par Bandai Namco - Disponible sur Playstation 3 et Playstation 4)
Dropsy
Incarner un clown soupçonné de l'incendie du cirque où il travaillait, tel est le point de départ de "Dropsy", nouveau titre édité par l'américain Devolver, connu notamment pour la série "Hotline: Miami".
Détesté de tous les habitants de sa ville, cet antihéros au maquillage a priori repoussant veut pourtant être aimé par ses concitoyens, en plus de faire la lumière sur les soupçons qui le visent. C'est pourquoi il cherche à leur rendre service dès que possible pour être apprécié et pouvoir leur faire un câlin.
L'interaction avec autrui se passe à travers de petites bulles dans lesquelles figurent des symboles, en lieu et place de phrases, qui indiquent quelle attitude adopter.
La direction artistique, qui penche souvent vers le glauque, tranche ainsi avec la raison d'être bienveillante du protagoniste de cette production, qui appartient au genre du "point & click". Il faut ainsi viser avec le pointeur de sa souris des éléments à l'écran pour diriger Dropsy.
Si l'histoire principale demande peu de temps pour être terminée, réussir à étreindre tous les personnages requiert quelques heures de plus, surtout qu'ils apparaissent à des moments précis de la journée ou de la nuit.
("Dropsy" - Développé par Tendershoot et A Jolly Corpse - Disponible sur ordinateur)