Un accord de méthode ouvrant la voie aux négociations, que l'AFP a pu consulter, a été signé le 4 janvier par les trois premiers syndicats du groupe, la CFE-CGC, la CFDT et la CGT (majoritaires).

La direction des Galeries Lafayette avait averti le CSE du groupe, réuni du 8 au 10 décembre derniers, d'un "projet de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) associé incluant un plan de départs volontaires (PDV)", ainsi que d'un "projet de cessation de l'activité de la société GL Voyages", d'après l'ordre du jour du CSE consulté par l'AFP.

Ces départs seront répartis entre le siège des Galeries Lafayette et les filiales GL Voyages et GGL Services, société de services financiers du groupe, a précisé à l'AFP David Pereira, élu SUD au CSE.

Selon lui, les salariés paient "des choix stratégiques qu'on ne comprend pas", dont l'ouverture, en mars 2019, d'"un magasin qui n'a jamais rapporté d'argent". "Une catastrophe sans précédent sur le chiffre d'affaires", pour le syndicaliste.

Pour un autre élu syndical, "il ne faut pas confondre ce que les Galeries n'ont pas gagné et des pertes". "C'est une entreprise qui a les reins solides", a-t-il ajouté.

"On n'est pas à l'abri d'un PSE-PDV dans le magasin du boulevard Haussmann", l'adresse emblématique de l'enseigne, a également alerté David Pereira. Pour l'heure, selon lui, les salariés de ce magasin sont au chômage partiel à hauteur de 25%, un dispositif qui n'est pas utilisé dans les autres magasins du groupe.

Jointe par l'AFP, la direction des Galeries Lafayette n'avait pas réagi lundi en milieu d'après-midi.