Le 18 avril, Gabriel Attal avait déclaré vouloir "continuer à bâtir un plan Marshall pour les classes moyennes" pour leur permettre de "mieux vivre" de leur travail. Outre la possibilité de mesures supplémentaires pour le pouvoir d'achat des classes moyennes, cela nécessite selon lui d'agir sur l'organisation du travail et de garantir "un meilleur accès aux services publics".

Gabriel Attal prévoit par ailleurs de détailler dans les prochaines semaines un plan de lutte contre les fraudes fiscales et sociales. Concernant la lutte contre le travail informel, il souhaite fixer à l'Urssaf un objectif de 5 milliards d'euros de redressements sur la période 2023-2025, à comparer à 3,5 milliards d'euros redressés sur 2018-2022, selon son ministère.Une bonne nouvelle pour de nombreux Français, annoncée par le ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal. "Dans ce quinquennat, nous baisserons à nouveau les impôts qui pèsent sur les classes moyennes", a-t-il annoncé, ce mercredi 26 avril, lors d'une audition devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

Il s'agira de "nouvelles annonces", a précisé le ministère des Comptes publics qui, interrogé par l'AFP, s'est toutefois refusé à en préciser la teneur. Ces baisses d'impôts interviendraient alors que le gouvernement s'est engagé à faire progresser la dépense publique moins rapidement que l'inflation sur la période 2023-2027 afin d'accélérer le désendettement de la France.

La veille sur RTL, Gabriel Attal a rappelé que, "pour la classe moyenne qui bosse, on a supprimé la taxe d’habitation et la redevance télé, baissé l’impôt sur le revenu de 5 milliards d'euros, défiscalisé les heures sup, relevé le crédit d’impôt garde d’enfants. Certains nous reprochent de trop baisser les impôts ? Je le vis comme un compliment".