Dans le détail, Auchan qui emploie environ 54.000 personnes en France, prévoit de supprimer 784 postes au sein de ses sièges et 915 postes dans des magasins.
Il prévoit l'arrêt de l'activité de livraison directe à domicile qui entraînerait 224 suppressions de postes ainsi que la fermeture d'une dizaine de points de vente non rentable (466 postes supprimés), dont trois hypermarchés à Clermont-Ferrand Nord (Puy-de-Dôme), Woippy (Moselle) et Bar-le-Duc (Meuse), et un supermarché, à Aurillac (Cantal).
La direction espère limiter le nombre de licenciements secs via un accompagnement des collaborateurs concernés, formations de reconversion, congés de reclassement et plan de départs volontaires.
Elle prévoit aussi la création de 114 postes dans les activités de "drive" et 205 au sein des fonctions supports.
"Ce n'est pas un projet de décroissance que l'on veut gérer, la baisse des coûts est un moyen, pas une finalité", a assuré le patron du distributeur Guillaume Darrasse auprès de plusieurs médias dont l'AFP.
Auchan Retail avait déjà annoncé en septembre 2020 la suppression de 1.475 postes en France, après un plan de départs volontaires de plus de 500 postes en janvier de la même année.
Longtemps considéré comme l'un des acteurs les mieux-disants en terme social au sein de la grande distribution, Auchan enchaîne les mauvais exercices économiques et sa holding Elo Groupe avait annoncé en juillet une perte nette de près d'un milliard d'euros sur les six premiers mois de 2024.