Plus de 113.000 arbres ont déjà été plantés dans la capitale (rues, parcs, bois, etc.) depuis 2020, avec l'objectif d'atteindre 170.000 nouvelles plantations en 2026.
Pour cette nouvelle saison de plantation, 15.000 arbres au total seront plantés, dont un millier dans les rues a indiqué mardi Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris en charge de la végétalisation de l'espace public.
Ils viendront s'ajouter aux 100.000 arbres d'alignement qui constituent le patrimoine arboré de la capitale la plus dense d'Europe, soit une hausse de 1% en un an.
L'indice de canopée, qui mesure la surface d'ombre projetée au sol par le feuillage, avait atteint 23% en 2023, soit l'objectif que la mairie s'était initialement fixé pour 2030. "On peut raisonnablement penser qu'on atteindra les 25% en 2030", anticipe M. Najdovski.
Les nouvelles plantations sont principalement des essences adaptées au réchauffement climatique, comme des micocouliers de Provence, des noisetiers de Byzance, des érables de Montpellier... La ville continue en outre à planter des essences locales dans les bois de Boulogne et de Vincennes.
L'objectif est de réduire le phénomène de "dôme de chaleur" selon lequel plus on se rapproche du centre de l'agglomération, plus il fait chaud. Ainsi que les effets des "îlots de chaleur urbain", des espaces très minéraux où les températures grimpent.
La présence massive d'arbres permet de réduire localement les températures jusqu'à quatre degrés, comme cela a été mesuré place de Catalogne (14e arrondissement), la première "forêt urbaine" de Paris.