Le face-à-face opposant le président sortant Joe Biden et son prédécesseur Donald Trump lors de l’élection présidentielle est quasiment officiel. Mardi 12 mars, le démocrate et son adversaire républicain ont tous les deux glané assez de voix lors des primaires de leurs partis respectifs, rapporte Le Monde

Après avoir remporté l’État de Georgie, mardi 12 mars, Joe Biden dépasse le seuil des 1 968 voix de délégués requises pour être nommé candidat du parti démocrate. À 81 ans, celui qui ne faisait face à aucune réelle opposition, est en lice pour un deuxième mandat. 

Sans trop de surprise également, Donald Trump s’est imposé en Géorgie, dans le Mississippi puis dans l’État de Washington. L’ancien locataire de la Maison Blanche a ainsi franchi la barre des 1 215 voix de délégués nécessaires pour revendiquer l’investiture républicaine. Le 45e président des États-Unis a éliminé une dizaine de candidats durant cette primaire ; sa dernière adversaire, Nikki Haley ayant abandonné la course le 6 mars, rappelle le quotidien.

Gare aux “swing states”

Après certains retournements de situation inattendues, en 2020, comme le vote républicain de l’État de Géorgie, habituellement démocrate, les deux candidats mettent un point d’honneur à convaincre les États indécis. Pennsylvanie, Michigan, Arizona, Caroline du Nord, Nevada ou Wisconsin, le vote de ces “swings states” devrait être décisif, explique Le Monde. La question de l’âge du président en exercice, raillé par Donald Trump et l’immigration sont au cœur du débat. En campagne, l'ancien président américain s’est fendu de propos virulents au sujet des migrants qui traversent la frontière avec le Mexique, tandis que Joe Biden tente de mobiliser l’électorat afro-américain et hispanique.