La campagne 2024 de déclaration des revenus s'est ouverte, jeudi 11 avril. Bonne nouvelle, certains revenus sont exonérés d'impôt. Les Français qui ont un enfant à charge n'ont par exemple pas à déclarer ses salaires perçus entre sa majorité et le 31 décembre 2023, à la condition qu'il déclare à son nom les revenus postérieurs à sa majorité. Les bourses d'études, les gratifications versées aux élèves et aux étudiants ou encore les salaires perçus par les jeunes âgés de 25 ans maximum au 1er janvier (si l'activité est exercée pendant les études ou les congés scolaires) ne sont pas non plus à déclarer, sauf si le plafond est dépassé.
Pour les accueillants familiaux, seule l'indemnité représentative de frais d'entretien doit être déclarée, si elle est comprise entre deux et cinq fois le minimum garanti. Autre bonne nouvelle pour les Français : les prestations et les aides sociales ne sont pas imposables non plus. Cela inclut notamment les aides au logement et l'allocation de rentrée scolaire.
Les retraités concernés aussi par certaines exonérations
Les revenus versés par l'employeur en plus du salaire (comme les titres-restaurants dans une certaine limite, ou la prise en charge des titres d'abonnement de transports publics) n'exigent aucune déclaration. Les indemnités journalières touchées pendant un congé maternité sont imposables, mais certaines indemnités touchées en cas d'arrêt maladie sont exonérées, à l'instar de celles que perçoivent les victimes de l'amiante. Les retraités bénéficient eux aussi d'exonérations d'impôts, par exemple pour l'indemnité de cessation d'activité ou dans le cas de certains départs volontaires.