Le mardi 16 janvier 2024 est une nouvelle date importante dans le second quinquennat d’Emmanuel Macron. C’était le jour de sa grande conférence de presse pendant laquelle il a notamment annoncé plusieurs futures mesures pour le pays dont le port d’un uniforme scolaire et la création d’un congé de naissance. Après son discours, Emmanuel Macron a été critiqué par la classe politique, de gauche comme de droite. Sur X, Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Écologistes, décrit "un discours de technocrate réactionnaire", également "lunaire et paternaliste."

Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, se demande sur X : "C’était ça la grande initiative pour unir les Français ?" en décrivant "les salariés renvoyés à l’arbitraire patronal (…) l’écologie limitée (…) la préférence nationale assumée", relève Libération. Pour Clémentine Autain,  députée LFI de Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron est un "Président en crise, sans souffle mais toujours aussi satisfait de lui-même" qui "achève sa mue réactionnaire." 

Marine Le Pen et Jordan Bardella unis face à Emmanuel Macron 

À droite, Eric Ciotti le président des LR, écrit sur les réseaux sociaux : "Une nouvelle fois, il promet monts et merveilles. Une seule question se pose : qui est Président depuis 2017 ?". Quant à Jordan Bardella, qui a déclaré le même jour qu’il est prêt à débattre avec Gabriel Attalpour les élections européennes, il estime sur le plateau de France 2 qu’Emmanuel Macron "enchaîne les numéros dans lesquels il se veut le beau parleur du déclin français." Pour Marine Le Pen, "le grand rendez-vous avec la Nation s’est transformé en un énième et interminable bavardage" et que le discours était "entre-soi sans hauteur, sans vision et surtout sans solutions aux problèmes critiques des Français." Enfin, Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF a déclaré sur X : "Les factures d’électricité vont augmenter, Les prix des médicaments vont augmenter. Mais les salaires, eux, ne vont pas augmenter !"