L’apaisement est-il encore possible au Proche-Orient ? Mardi 2 janvier, Emmanuel Macron en a appelé à tous les acteurs de la région afin d’"éviter toute attitude escalatoire", aprés la mort du numéro 2 de l'organisation terroriste du Hamas au Liban. Saleh al-Arouri est en effet décédé à la suite d’une frappe, potentiellement attribuée à Israël. Selon BFMTV, le président français se serait entretenu avec Benny Gantz, ministre et membre du cabinet de guerre israélien, dans la soirée.
"Le Président de la République a souligné qu'il était essentiel d'éviter toute attitude escalatoire, notamment au Liban, et que la France continuera de passer ces messages à tous les acteurs impliqués directement ou indirectement dans la zone", a réagi le palais de l’Élysée dans un communiqué.
"Un cessez-le-feu durable"
Le chef de l’État se veut plus médiateur que jamais. "Il a rappelé l'impératif de protection des civils qui s'imposait à Israël et souligné l'urgence d'acheminer l’aide nécessaire à la population de Gaza", a poursuivi l’Élysée.
Emmanuel Macron a également fait part à Benny Gantz de sa "plus vive préoccupation face au très lourd bilan civil et à la situation d'urgence humanitaire absolue à Gaza." Le communiqué insiste enfin sur la "nécessité d’œuvrer à un cessez-le-feu durable, avec l’aide de tous les partenaires régionaux et internationaux", sans oublier la libération des otages encore retenus à Gaza, "priorité absolue pour la France."