"Je condamne avec la plus grande fermeté l'attaque sans précédent lancée par l'Iran contre Israël, qui menace de déstabiliser la région. J'exprime ma solidarité avec le peuple israélien et l'attachement de la France à la sécurité d'Israël, de nos partenaires et à la stabilité régionale. La France travaille à la désescalade avec ses partenaires et appelle à la retenue", a écrit le président de la République.
L'Iran a lancé dans la nuit de samedi à dimanche plus de 200 drones et missiles contre Israël, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, une attaque directe iranienne inédite qui a été "déjouée", a affirmé dimanche l'armée israélienne.
Les chefs d'Etat et de gouvernement du G7, dont la France est membre, se réuniront en vidéo-conférence dimanche en début d'après-midi "pour discuter de l'attaque iranienne contre Israël", a annoncé le gouvernement italien, qui préside actuellement ce groupe des pays industrialisés.
"Nous travaillons pour éviter qu'il y ait une crise militaire encore plus forte", a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, sur la chaîne publique Rai3.
"Le G7 enverra des messages à Israël, la plus grande prudence est nécessaire pour empêcher que la situation s'aggrave", "alors que la rétorsion iranienne de la nuit dernière peut amorcer une spirale dangereuse", a-t-il ajouté.
Le Conseil de sécurité doit lui aussi tenir une réunion d'urgence dimanche, le chef de l'ONU, Antonio Guterres, ayant condamné "une grave escalade".