C'est fait! Le président de la Fédération française de rugby (FFR), Bernard Laporte, a confirmé dans un entretien paru dimanche l'arrivée de Fabien Galthié au poste de prochain sélectionneur du XV de France, dont la composition de l'encadrement est bien avancée.

Le secret de Polichinelle a été éventé dans une interview accordée au Berry Républicain, à l'occasion d'une visite à Sancerre (Cher), samedi après-midi. "J'ai nommé Fabien Galthié entraîneur" a déclaré Laporte au quotidien régional.

"Le contrat n'est pas signé mais il le sera prochainement", a complété dimanche le patron de la FFR au micro de Canal+, en restant flou sur la date d'arrivée de Galthié auprès des Bleus.

Celui-ci devrait d'abord venir renforcer comme consultant l'encadrement des Bleus, dont Jacques Brunel est à la tête, avant la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre), avant d'en prendre les rênes jusqu'à la suivante, en France en 2023.

"Je sais qu'il est en discussion avancée avec Jacques Brunel pour la Coupe du monde 2019", a préféré temporiser dimanche le président de la FFR. "Moi ce qui me préoccupe, c'est l'après 2019. Avant, c'est Jacques Brunel qui officialisera tout ça."

Galthié devrait être associé à un autre ancien capitaine des Bleus, Raphaël Ibanez (98 sélections entre 1996 et 2007), qui occuperait un rôle de manager, un peu plus loin du terrain.

Ibanez, lui aussi candidat pour le poste de sélectionneur en 2015 et libre depuis son départ de Bordeaux-Bègles en fin de saison dernière, a indiqué vendredi à l'AFP avoir donné son accord.

"C'est pas signé mais j'ai vu Raphaël, on a discuté", a quasiment confirmé Laporte. "Tout ça est acté humainement après il faut le régulariser contractuellement parlant."

Galthié devrait venir avec son ancien préparateur physique au RC Toulon, Thibault Giroud, qui serait nommé (dès cet été ?) directeur de la performance.

Pour les postes d'adjoints chargés du terrain, trois noms reviennent avec insistance. Pour entraîner les arrières, celui de Laurent Labit, actuel co-manager du Racing 92 et ancien partenaire de Galthié à Colomiers dans les années 1990.

"Fabien Gathié a souhaité que Laurent Labit soit un de ses adjoints pour la Coupe du monde 2023 donc je pense que ça va se faire rapidement aussi", a confirmé Laporte dimanche.

- Edwards réfléchit -

L'ancien talonneur des Bleus (49 sélections entre 2004 et 2012) William Servat est lui pressenti pour s'occuper des avants, comme actuellement au Stade Toulousain. "Je crois qu'il est d'accord et tout le monde le sait. Maintenant, il faut signer un contrat. Tant que ce n'est pas contractualisé... on ne va pas dire que c'est fait mais je crois que oui, William fera partie du staff de l'équipe de France" a déclaré Laporte à RMC Sport.

Le secteur de la touche devrait lui être confié à Karim Ghezal (37 ans), ancien deuxième ligne qui a fait, depuis 2014, de l'alignement lyonnais l'un des meilleurs du Top 14. Il fera "partie du staff après la Coupe du monde 2019, c'est une certitude" a affirmé le président de la Fédération à RMC Sport.

Enfin, Laporte souhaite apporter en défense l'expertise de l'Anglais Shaun Edwards (52 ans), grand architecte du rideau de fer gallois depuis 2008, avec trois Grands Chelems dans le Tournoi des six nations à la clé (2008, 2012 et 2019).

"Nous sommes en pleine négociation avec lui (...) Mais aujourd'hui, malheureusement, il ne nous a dit ni oui, ni non. J'aimerais, mais ça ne dépend plus de moi" a expliqué Laporte. Pour Edwards comme pour les autres, la situation devrait se décanter dans les prochaines semaines.

 
 

Agé de 50 ans, Galthié, ancien capitaine du XV de France (64 sélections entre 1991 et 2003) sous le mandat de... Laporte (dont l'adjoint était Brunel), n'était pas son premier choix. Le président de la Fédération souhaitait initialement se tourner vers un étranger (Warren Gatland, Joe Schmidt), mais les clubs s'y sont opposés lors d'un référendum (à 59%).

La voie était donc libre pour Galthié, candidat éconduit en 2007, 2011 et 2015 et sans poste d'entraîneur depuis son départ de Toulon à l'été 2018.

- Labit, Servat et Ghezal en bonne voie -

Reste à connaître, désormais, la composition de son encadrement, bien avancée selon Laporte.

Celui-ci devrait d'abord venir renforcer comme consultant l'encadrement des Bleus, dont Jacques Brunel est à la tête, avant la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre), avant d'en prendre les rênes jusqu'à la suivante, en France en 2023.

"Je sais qu'il est en discussion avancée avec Jacques Brunel pour la Coupe du monde 2019", a préféré temporiser dimanche le président de la FFR. "Moi ce qui me préoccupe, c'est l'après 2019. Avant, c'est Jacques Brunel qui officialisera tout ça."

Agé de 50 ans, Galthié, ancien capitaine du XV de France (64 sélections entre 1991 et 2003) sous le mandat de... Laporte (dont l'adjoint était Brunel), n'était pas son premier choix. Le président de la Fédération souhaitait initialement se tourner vers un étranger (Warren Gatland, Joe Schmidt), mais les clubs s'y sont opposés lors d'un référendum (à 59%).

La voie était donc libre pour Galthié, candidat éconduit en 2007, 2011 et 2015 et sans poste d'entraîneur depuis son départ de Toulon à l'été 2018.

- Labit, Servat et Ghezal en bonne voie -

Reste à connaître, désormais, la composition de son encadrement, bien avancée selon Laporte.